| Thème de l'épreuve | Mouvement de charges électriques en milieu neutre. « Contrariétés » expérimentales. |
| Principaux outils utilisés | électromagnétisme, optique géométrique et ondulatoire, électronique |
| Mots clefs | modèle de Drude, Biot et Savart, travaux pratiques |
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Les calculatrices sont autorisées
***
Les deux problèmes sont indépendants.
Leur poids est approximativement 2/3 pour le premier et 1/3 pour le second
***
N.B. : Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une
erreur d'énoncé, il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les
raisons des
_ initiatives qu'il a été amené à prendre.
***
PROBLÈME 1
MOUVEMENTS DE CHARGES ELECTRIQUES EN MILIEUX NEUTRES
Ce problème se compose de trois parties indépendantes. La première (51) étudie,
selon un
modèle sommaire classique, le comportement des électrons libres dans un
conducteur soumis à
un échelOn de, champ électrique. La seconde (52) s'intéresse aux oscillations
d'électrons
élastiquement liés dans un diélectrique, sous l'action d'un champ électrique
variable. La
troisième partie (ë3 à 56) considère les effets de rayonnement qui apparaissent
aux fréquences
élevées ; y sont examinés le cas du dipôle électrique oscillant puis celui
d'une antenne demi-
onde.
]) Cas d'un milieu conducteur (électrons libres)
Soit un milieu conducteur contenant par unité de volume n* noyaux fixes portant
chacun la
charge électrique +e et n* électrons susceptibles de se déplacer, de masse
individuelle m , _
portant chacun la charge électrique --e . On pourra faire abstraction des
mouvements
individuels désordonnés dus à l'agitation thermique en s'intéressant uniquement
au mouvement
d'ensemble d'un "nuage électronique " englobant un grand nombre d'électrons.
Partant d'un état
globalement au repos, si l'on impose, à l'instant t =_ 0 , un champ "électrique
Ë (orienté selon
l'axe Ox d'un repère cartésien orthon0rmé), celui--ci fait Subir, en moyenne, à
l'ensemble des
électrons un déplacement î(t) par rapport à leur position initiale.
--->
1.1) Exprimer la force électrique Fe qui s'exerce sur un électron ; préciser
son sens par rapport
au champ électrique.
1.2) Ecrire l'équation fondamentale de la dynamique pour un électron, lorsque
le milieu ajoute à
la force exercée par le champ électrique, une force de freinage proportionnelle
àla vitesse {; de
cet électron, globalement assimilée àla vitesse moyenne du "nuage électronique
" :
--> «)
m
F = -- ---- V .
1:
- Avec quelle unité doit--on exprimer le paramètre 'c ? Justifier la réponse.
- Simplifier l'équation différentielle obtenue en ne retenant que son
expression algébrique après
projection sur l'axe Ox . En déduire l'évolution de la vitesse v(t) en fonction
du temps puis en
déterminer la valeur finale voo atteinte en régime stationnaire. Préciser la
signification du
paramètre t . '
1.3) En régime permanent, exprimer la densité volumique de courant 5 en
fonction de n* , e,
v,, puis exprimer } en fonction de la conductivité électrique 7 et de Ë . En
déduire y en
fonction de n* , e , T et m .
1.4) Etant donnés :
* le nombre d'Avogadro JV = 6,02 . 1023
* la charge élémentaire e = 1,60 . 10_19 C
* la masse d'un électron m = 0,911 . 10"30 kg
* la conductivité électrique du cuivre y= 5,80 . 107 S/m
* la masse atomique du cuivre M = 63,5 . 10"3 kg/mol
* la masse volumique du cuivre 11 = 8,96 . 103 kg/m3
et en admettant que chaque atome de cuivre libère un électron de valence,
lequel est entraîné par
le champ électrique, calculer le nombre n* d'électrons libres par unité de
volume puis la valeur
du paramètre 't .
En comparant 1: à la période T d'un signal périodique, estimer l'ordre de
grandeur des
fréquences et des longueurs d'ondes associées, à partir desquelles ces deux
paramètres
deviennent comparables. Dans quel domaine, visible ou autre, se situent ces
fréquences ?
* La vitesse de la lumière dans le vide sera considérée égale à c = 3,00 . 108
m/s .
2) Cas d'un milieu diélectrique (électrons élastiquement liés)
2.1) En négligeant dans ce cas toute déperdition par "freinage", écrire
l'équation fondamentale de
..)
la dynamique pour un électron, lorsqu'en réaction à son mouvement r , le milieu
ajoute à la
_)
force exercée par le champ électrique, une force dérappel élastique F = -- mQ2
r . Démontrer
que le paramètre Q est homogène à une pulsation.
- Ecrire, en projection sur l'axe Ox , l'équation différentielle régissant la
vitesse v en fonction de
la derrvee -- . Pour resoudre cette equation dans le cas d'un regime etabh
smusoïdal, on se
fit ,
place dans le plan complexe et, la lettre i désignant le nombre complexe de
module unité et
d'argument n/2, on écrit alors : E_ = E ei "" .
électrons liés, en déduire l'expression de la densité de courant associée j .
-- Donner l'expression de v puis, en supposant que chaque unité de volume
contienne n**'
"' 8 E
- Exprimer finalement j en fonction de --à--t-- .
2.2) Equatioris de Maxwell
2.2.a) Rappeler, en donnant leur nom, les 4 équations de Maxwell dans le vide
(ni charges ni
courants) caractérisé par sa permittivité diélectrique 80 et sa splitéabilité
magnétique uo .
2.2.b) Retrouver l'équation de propagation du champ électrique puis en déduire
la vitesse de
propagation c des ondes électromagnétiques dans le vide.
2.2.c) Ecrire l'équation de Maxwell--Ampère globale, tenant compte de la
présence d'une densité
__)
volumique de courant j dans un milieu restant globalement neutre.
2.2.d) Lorsqu'on se place dans un milieu diélectrique linéaire homogène,
l'équation de Maxwell-
. . , , . .. . v "* "* ôE
Ampere globale peut etre reecr1te de la mamere su1vante : rotB= no EUR ---- où
8 représente la
ôt
permittivité absolue du milieu, reliée àla permittivité relative a, par la
relation : 8 = 80 a, .
- Déterminer alors la vitesse de pr0pagation v d'une onde électromagnétique
dans un tel milieu
en fonction de a, 80 et c.
-- Dans le cas d'une onde lumineuse, définir l'indice optique 11 en fonction
des vitesses v et c
puis l'exprimer en fonction de la permittivité relative.
2.3) On se place dans le milieu étudié question (2.1).
2.3.a) En identifiant l'expression de rotB fournie en (2.2.d) avec celle
obtenue en (2.2.c),
**2
ne
"exprimer l'indice n en fonction des paramètres . oep : , Q et w .
mao
Dans le but de simplifier les calculs dans tout ce qui suit, on se placera
dorénavant dans le cas '
particulier où Q : (op . '
2.3.b) Montrer que lorsque (0 est très inférieur à Q , une approximation au
premier ordre
b
conduit' a écrire: nz a + ----
71.2
-- Quelle formule bien connue retrouve--t-on de la sorte ?
-- Comment appelle--t- -on le phénomène physique que cette formule met en
évidence ?
- Calculer la valeur numériqùe de la pulsation (D,, et Cezlsle des coefficients
a et b, dans le cas
d'un verre où l'on peut considérer que n"'*=3,2.1028 électrons liés par unité
de volume et
sachant que la permittivité duvide est égale à 80 = 8,84 . 10--12 F/m .
- Expliquer pourquoi, lors d'une réfraction, un faisceau de lumière
polychromatique se
décompOse en plusieurs faisceaux de lumière monochromatique.
2.4) Afin d'obtenir une photographie illustrant ce phénomène, on éclaire en
lumière blanche
parallèle, perpendiculairement à sa face d'entrée, un prisme d'angle A (Figure
1) et d'indice n
dépendant de la longueur d'onde %. . Pour une longueur d'onde particulière ?...
, l'indice
correspondant étant nommé no , on intercepte le faisceau en sortie du prisme
avec une lentille
mince (L) perpendiculaire à ce faisceau lequel converge alors vers un foyer
image F 'o .
L'angle de réfraction de ce faisceau, en sortie du prisme, sera nommé ro". ,
Pour toute autre longueur d'onde %. le faisceau qui émerge du prisme, réfracté
sous un angle
(ro + 9) , présentera par rapport à l'axe de la lentille, un très petit écart
angulaire 9 et convergera
vers un foyer secondaire CD ' voisin du foyer image principal F' correspondant
à l'indice n .
- Exprimer sin ro en fonction de no et de A .
-- Sachant que 9 est très petit devant ro donner de sin(n,+9) un développement
limité au
premier ordre en 9 puis exprimer 6 en fonction de n , n() et A .
Figure 1
(P)
La lentille mince (L) possède une face plane et une face cylindrique de rayon R
; les génératrices
du cylindre étant perpendiculaires au plan de figure, on obtient un foyer
linéaire normal au plan
de figure. Elle est fabriquée avec le même verre d'indice n que) celui du
prisme. Sa distance
focale est égale à f ': ----B-- et dépend donc aussi de la longueur d'onde À .
n -- l
En limitant le raisonnement au plan de la Figure 1, exprimer la tangente de
l'angle ou entre
la droite (F:) (D') et l'axe optique de la lentille. Vérifier que le résultat
obtenu est indépendant de
l'indice n puis conclure quant à la netteté et à la forme des images obtenues
dans le plan (P)
perpendiculaire àla figure et contenant la droite (F2, (D').
Calculer l'angle oc sachant que n() = 1,627 et A = 30°.
3) Examen préliminaire de la loi de BIOT et SAVART à la lumière des équations de
MAXWELL
On considère une charge ponctuelle positive q située à l'origine 0 d'un repère
orthonormé
(O,x,y,z) dans lequel la position d'un point courant M est exprimée en
coordonnées sphériques
--> --> --->
(Figure 2), selon les directions de vecteurs unitaires ur , ue et uq, .
--> -----) -->
Cette charge possède une vitesse v = v uz orientée selon le vecteur unitaire uz
porté par l'axe
Oz ._ Son déplacement est supposé infimtésimal de sorte qu'elle pourra toujours
être considérée au
voisinage immédiat du point 0.
Figure 2
--)
3.1) A partir de la loi de Biot et Savart exprimant le champ magnétique B créé
en un point M
__)
par un fil conducteur, de longueur d£ , parcouru par un courant I , justifier
que le champ
...)
' ' ' " ° , . _) _ P.Q. _) Ex.
magnet1que engendre par la charge q peut s ecr1re . -- 4 q VA 2 .
1t , r
3.2) Démontrer que les composantes, en coordonnées sphériques, B; , Be et B.,,
de ce champ
magnétique sont telles que : B = 0 Be = 0 B.,, = sin 6 'P(r) , où 'P(r) est une
fonction
exclusive du rayon r . Exprimer T(r) .
68
3.3) Compte tenu de ces résultats et en remarquant en outre que --âï= 0 ,
l'expression du
(P
laplacien vectoriel de ce champ magnétique se réduit à :
--> 2'P 2 \P -+
AB = Sine (??--+ --'ô------ --22--'P) u(p
ôr _ I' Ôl' [
Déduire de la question précédente la valeur de ce laplacien.
__)
, . . , . , . . -* 62 B
3.4) Des equations de Maxwell dans le v1de, dedu1re que lon d01t av01r : AB =
80 uo ----
ôt2
. ---)
Conclure en exprimant la condition sur B qui rend la loi de Biot et Savart
compatible avec les
équations de Maxwell.
4) Rayonnement d'un dipôle (doublet électrique) oscillant
On se place maintenant dans le cas d'une charge q soumise à des oscillations
harmoniques de
faible amplitude, autour de sa position d'équilibre, le long de l'axe Oz.
A .
, . - ' ' ' l(Ût \
La valeur algebr1que de la Vitesse de cette charge sera expnmee sous la forme v
= V e , ou le
paramètre i désigne le nombre complexe de module unité et d'argument n/2 .
Alors le champ
magnétique évolue de la même manière en fonction du temps.
Dans ce cas, force est de constater que la loi de Biot et Savart, sous sa forme
classique, devient
incompatible avec l'équation donnée au ê3.4. Comme cette dernière reste
toujours valable en
régime variable, étant issue des équations de Maxwell, il devient donc
nécessaire de réviser la
formulation de Biot et Savart.
(A bien noter dans tout ce qui suit : tous les caractères afi"ectés d'un
exposant sous forme
d'étoile, restent de simples notations, à ne jamais confondre avec des
complexes conjugués).
4.1) Pour généraliser la loi de Biot et Savart, dans le cas d'une variation
h...onique de la vitesse,
_)
V a .
*
elOEt
on recherche une solution telle que B : B qui conserve la symétrie initiale et
qui ramène
au régime continu lorsqu'on écrit : w = 0 .
La symétrie initiale est conservée si les composantes en coordonnées sphériques
de la nouvelle
__)
*
expression du champ magnétique B demeurent telles que :
B"r = 0 B'}, = 0 B", = sin @ LP'"(r)
Ecrire l'équation différentielle à résoudre pour que, dans ces conditions, soit
respectée l'équation :
--> 2_+
6 B
AB : 8°_ "° aî2"
4.2) La solution générale de l'équation différentielle obtenue dans la question
précédente est _:
T*=%[I+OE:l exp(--loer]+êZZ--[l--OE] exp(+loer)
c c r c c
1
avec c : \/---- ; A1 et A2 étant des expressions indépendantes de r.
EURoHo
- Laquelle des deux "constantes d'intégration" [A1 ou A2] doit--on égaler à
zéro si l'on ne
s'intéresse qu'à une onde issue du point 0 et se propageant vers l'infini '?
- Exprimer la valeur de la constante à retenir, afin de retrouver la loi de
Biot et Savart à la limite
A ' .
où co = 0 , lorsque l'on pose v = V . Exprimer alors B({, : B:}, e"'Üt en
remplaçant le rapport EO--
_ c
par son expression en fonction de la longueur d'onde À .
-- Conclure en donnant l'expression vectorielle du champ magnétique traduisant
la loi de Biot et
Savart ainsi généralisée.
4.3) A très grande distance, simplifier l'expression de B
_1 -ô----(sin9BQ)--ô--Bfi ur
rsm9 69 àp
--> --> ' 6 B ---->
rsm9 âp r ôr
[L&M--dl
4.4) L'expression de BcP obtenue au début de la question (4.3) se présente sous
la forme :
i(oet--21t î--)
B
transférée à travers un élément de surface sphérique dS , de rayon r et de
centre O , puis en
déduire l'éclairement £(r,9) correSpondant sur une sphère donnée de centre O et
de rayon r .
5.3) En associant à cet éclairement un vecteur de longueur 8 , issu du centre O
et orienté dans la
direction de propagation, on peut dessiner, à distance r donnée, le profil de
l'indicatrice
d'émission de l'antenne dans un plan contenant l'axe Oz (Figure 4).
Figure 4
Calculer, à distance r donnée, le rapport entre l'éclairement dans la direction
d'angle 9 = 45° et
l'éclairement dans une direction normale à l'axe Oz .
6) Diffusion Rayleigh dans le visible
6.1) Expliquer en quelques mots, sans calculs, ce que l'on entend par diffusion
Rayleigh.
6.2) Lors des calculs qui conduisent -- dans ce cas - à l'expression du vecteur
de Poynting, on
utilise habituellement l'expression de B,p obtenue au début de la question
(4.3) telle que
i(oet--2n£--)
B,, = g(9,r) e '"
sans prendre en compte la variation de la différence de marche résultant des
différentes positions
de l'électron qui oscille autour du noyau. Justifier la raison de ce choix.
PROBLÈME 11
"CONTRARIÊTÉS" EXPÉRIMENTALES
- Le fait de n'avoir pas suffisammentréfléchi aux propriétés physiques des
systèmes ou à ! 'influence
des capteurs de mesure sur l'objet de la mesure, réserve parfois quelques
surprises à
! 'expérimentateur. Les questions qui suivent, toutes indépendantes les unes
des autres, se présentent
comme un test de bon sens physique. Elles ne demandent, tout au plus, que de
brefs calculs.
]) Un voltmètre récalcitrant !
Une source de tension sinusoïdale de valeur efficace U = 240 V est branchée aux
bornes de deux
résistances en série, toutes deux égales à R= 10 MQ (Figure 1).
1.1) Calculer la valeur efficace des tensions VMN et VPM entre les noeuds
nommés, en l'absence
de voltmètre.
1.2) Pour effectuer la mesure de ces tensions, on utilise un voltmètre de
résistance interne égale à
r = 10 MQ . Indiquer la tension lue sur le voltmètre lorsqu'on le branche
successivement :
entre M et N, entre P et M puis entre P et N. '
1.3) Conclure.
voltmètre
Figure 1
2) Un oscilloscope perturbant ! _
Une source de tension E = 12 V alimente trois résistances égales R disposées en
série (Figure 2).
Calculer la tension entre les homes A et B dessinées sur le schéma. Pour
mesurer cette tension on
utilise l'oscilloscope- dessiné sur la même Figure 2, borne A' reliée à la
borne A et borne B' reliée
à la borne B . Cet oscilloscope a une impédance interne très supérieure à la
résistance R et
pourtant la tensi0n qu'il mesure n'est pas celle qui a été calculée. Expliquer
pourquoi et donner la
valeur de la tension mesurée.
Oscilloscope
3) Une diode en danger ! _
Un générateur de tension continue égale à 12 volts , une diode orientée dans le
sens passant et un
condensateur de capacité C = 10 uF sont montés en série (Figure 3a).
10 uF
Figure 3a Modélisation de la diode D
Figure 3b
La caractéristique de la diode est donnée (Figure 3b). Celle-ci se comporte
dans le sens direct
comme une résistance de valeur RD = 0,6 Q , dans la limite d'un courant de 1 A
, au--delà duquel
elle est détruite.
3.1) En l'état du montage, supposé en régime stationnaire depuis un temps
suffisamment important,
quelle est la valeur du courant '?
3.2) Cependant, le condensateur étant initialement non chargé, la diode est
détruite lors du
branchement. Expliquer pourquoi.
3.3) Quelle résistance minimale doit-on monter en série avec la diode pour la
protéger ?
4) Un suiveur paralysé !
4.1) Souhaitant réaliser un montage suiveur, un expérimentateur mal avisé a
câblé un amplificateur
opérationnel selon le schéma dessiné Figure 4a. Que constate--t--il '?
Figure 4a
Figure 41)
4.2) En fait cet expérimentateur a oublié que, lorsqu'on considère (Figure 4b)
un amplificateur réel
de gain A élevé (quelques 105 , par exemple) mais non infini et que l'on écrit
que V8 = A (v+--v_) ,
on admet de manière implicite que la réponse vS à une sollicitation (v+--v_)
est instantanée ; or
c'est physiquement impossible !
En réalité, la réponse de l'amplificateur est décalée dans le temps, elle est
régie par une équation
différentielle qui, dans le cas le plus simple d'un amplificateur "compensé",
est du type :
dv
vs : A(v+ -- v_)--r "
dt
où 1 représente une constante de temps de l'ordre de quelques millisecondes.
-- Ecrire, conformément à la réalité décrite, l'équation différentielle reliant
la tension de sortie vS à la
tension d'entrée ve puis la résoudre dans l'hypothèse où une tension continue
égale à 1 uV est
appliquée à l'entrée, la tension de sortie étant initialement nulle. Expliquer
alors pourquoi le
montage présenté ne répond pas correctement.
4.3) Donner le schéma d'un montage suiveur qui fonctionne correctement et le
justifier.
4.4) Expliquer ce qui fait l'intérêt d'un "suiveur".
5) Un oscillosc0pe en danger !
Une source de tension continue E = 12 V alimente, à travers un interrupteur
fermé (AB), un
bobinage assimilable à une auto--inductance L = 1 H en série avec une
résistance R = 100 Q
(Figure Sa).
5.1) Quelle relation existe-t--il entre la tension aux homes de
l'auto-inductance et le courant dans
celle--ci. En déduire ce qui est à prévoir en cas d'interruption instantanée du
courant.
5.2) Un expérimentateur imprudent connecte un oscilloscope aux extrémités A et
B de l'interrupteur
afin d'observer l'impulsion de tension qui apparaît aux homes du contact
lorsqu'on l'ouvre
brutalement, au temps t = 0 (Figure 5b). La notice de l'oseilloscope indique
que la résistance '
d'entrée de celui--ci mesure 1 MQ et que la tension maximale admissible est de
400 volts.
- Quelle était l'intensité du courant circulant en régime permanent, avant
l'ouverture du contact, au
temps t== 0" ? _
- Par un raisonnement simple, bien argumenté, déterminer la valeur de la
tension Vp atteinte au pic
de l'impulsion, au temps t = O'". En effectuer le calcul numériqueppuîs
conclure.
5.3) On peut se protéger de cet effet de surtensi0n à l'aide-d'une diode.
Comment doit--on la
brancher '? En justifier le comportement. '
Oscilloscope
Figure 53 Figure 5h 10 115
6) Une mise au point impossible !
On souhaite obtenir d'un objet réel A , une image nette A' , sur un écran situé
à une distance de
l'objet égale à D = 80 cm.
Pour ce faire on utilise une lentille convergente, de distance focale image f '
= 25 cm , que l'on
place en un point 0 , entre l'objet et l'écran. Malheureusement, lorsqu'on
ajuste la position de la
lentille aucun réglage ne convient !
- Expliquer pourquoi. Comment aurait--il fallu choisir la lentille '?
Lentille Ecran
&&
7) Des interférences invisibles !
A partir de deux lampes spectrales identiques, munies d'un même filtre ne
laissant "passer qu'une
_ seule et même raie de fréquence visible bien déterminée, on réalise deux
faisceaux de lumière
parallèle. Ces faisceaux sont orientés de sorte qu'ils se superposent, l'un
après avoir traversé une
lame à face parallèle semi--réfléchissante, l'autre après réflexion sur cette
même lame.
-- Dessiner le cheminement de ces deux faisceaux de lumière en précisant la
valeur des angles à
considérer.
- En recevant la lumière émergente sur un écran, on espère observer un
phénomène d'interférences
mais, quels que soient les réglages effectués, on n'y parvient pas. En donner
une explication.
Fin de l'énoncé