Les concours e3a, CCINP, Centrale, Mines et X-ENS demandent une
dissertation.
Mais qu'est-ce qu'une bonne dissertation ?
Comment en faire une ?
Ce livre vous expliquera d'abord ce qu'est une dissertation (c'est la mise en
scène d'un raisonnement), puis vous expliquera pas à pas comment en réussir
une, en s'appuyant sur 70 conseils et avertissements puisés dans les
rapports des jurys.
Le thème, les œuvres au programme et les auteurs sont présentés en
seulement 16 pages : c'est l'essentiel que nul candidat ne peut se permettre
d'ignorer en arrivant aux écrits.
12 passages clefs des œuvres au programme sont expliqués et commentés,
pour vous aider à les identifier, les comprendre et les retenir. Vous pourrez
puiser parmi 100 citations, principalement extraites des œuvres, pour
étoffer vos sous-parties ou placer un bon punch dès la phrase d'ouverture de
l'introduction.
Comme on n'apprend vraiment qu'avec des exemples sous les yeux, 20 sujets
formulés comme aux concours vous sont proposés. Ils sont corrigés en
détail. Le corrigé présente d'abord le résultat du travail que
l'on fait au brouillon : analyse des termes, confrontation aux œuvres,
construction d'une problématique, plan détaillé. Ensuite, une dissertation est
entièrement rédigée. Enfin, des astuces sont données pour éviter le hors sujet.
Ces dissertations sont réalistes. Leur longueur correspond à ce que
l'on peut réellement écrire dans les conditions de l'épreuve. Elles n'utilisent
pas de vocabulaire technique d'analyse littéraire. La langue est simple et
claire pour que le corrigé soit compris de tous, mais aussi précise pour vous
apprendre à montrer aux examinateurs que vous savez exposer vos idées. Ces
dissertations sont à votre portée : vous pouvez réellement apprendre à faire
aussi bien.
« Ne passez pas à côté des 20 d ! C'est le meilleur outil pour apprendre
à faire une bonne dissert'. Il simplifie et accélère la préparation aux
concours. »
(David Guéron, ancien élève des Mines de Paris)
« Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple
les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se
met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux
très bonnes copies. »
(François Soler, professeur de français en CPGE)
Faites la différence, réussissez vos dissertations !
Les pages blanches sont des extraits gratuits.
Page de présentation
Page administrative
Mode d'emploi de ce livre
Présentation des oeuvres et des auteurs
Dissertation n° 1
« Encore maintenant j'aurais la possibilité d'être brave et gentil et,
sans attirer l'attention, de m'anéantir en silence. Toutefois, ce sort m'a
été épargné dans la mesure où, dans ma maladie, ce cancer célèbre et qu'on
n'ose pourtant jamais appeler par son nom – proprement diabolique – et dont
on meurt normalement au bout d'un temps assez bref, j'ai tout de même entrevu
une sorte de mort et de résurrection, la mort ne devant plus être conçue
comme purement symbolique, mais, au contraire, tout à fait concrète.
La menace de mort me conduisit à penser que peut-être, au cas où
j'échapperais tout de même, en fin de compte, à la mort, maintenant j'aurais
enfin une chance de renaître vraiment, c'est-à-dire de renaître à une vie
nouvelle qui, peut-être, ne serait plus aussi cruelle que ma vie passée.
J'ai écrit plus haut que la confrontation avec le cancer n'avait été qu'un
petit choc pour moi, du fait que dans ma vie je n'avais rien connu d'autre
que le cancer de l'âme ; mais manifestement le choc avait tout de même été
assez grand pour m'arracher à ma résignation et rappeler au moins à ma
conscience que ma vie était intolérable. » (Fritz
Zorn,
Mars, 1976)
Dissertation n° 13
« Pourtant, après une pause due à l'épuisement, les pattes s'agitaient
encore. C'était superbe, cette ultime protestation, si frénétique qu'elle
réussit finalement à se retourner. Les sympathies, bien entendu, allaient
toutes à la vie et j'étais étrangement émue – alors qu'il n'y avait personne
pour s'apitoyer ou le savoir – par cet effort gigantesque d'une petite
phalène* insignifiante pour s'opposer à une puissance aussi
démesurée, afin
de conserver ce qui n'avait de valeur pour personne, qui n'intéressait
personne. Une fois de plus on voyait en quelque sorte la vie, une perle de
vie très pure. »
* phalène : papillon de nuit.
Vous analyserez et commenterez cette citation
de Virginia Woolf
(La Mort de la
phalène, 1942)
à la lumière des œuvres au
programme.
Dissertation n° 14
« Et la vie ?... La vie, une suite d'actions et de réactions... Vivant,
j'agis et je réagis en masse... Mort, j'agis et je réagis en molécules...
Je ne meurs donc point ?... Non, sans doute, je ne meurs point en ce sens, ni
moi, ni quoi que ce soit... Naître, vivre et passer, c'est changer de
formes... Et qu'importe une forme ou une autre ? Chaque forme a le bonheur et
le malheur qui lui est propre. Depuis l'éléphant jusqu'au puceron... depuis
le puceron jusqu'à la molécule sensible et vivante, l'origine de tout, pas un
point dans la nature entière qui ne souffre ou qui ne jouisse. »
(Denis
Diderot, Le Rêve de
d'Alembert, 1769)
Dissertation n° 15
« Et si tu passais, en juin, entre les prairies fauchées, à l'heure où
la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de mon pays, tu
sentirais, à leur parfum, s'ouvrir ton cœur. [...] Et si tu arrivais,
un jour d'été, dans mon pays, au fond d'un jardin que je connais, un jardin
noir de verdure et sans fleurs – si tu regardais bleuir, au lointain, une
montagne ronde où les cailloux, les papillons et les chardons se teignent du
même azur mauve et poussiéreux, tu m'oublierais, et tu t'assoirais là, pour
n'en plus bouger jusqu'au terme de ta vie ! »
(Colette,
Les Vrilles de la
vigne, 1908)
Lexique
Index des oeuvres et des noms propres
Index des notions