Mines Maths 2 PSI 2000

Thème de l'épreuve Étude des équations différentielles du type y''(t)+φ(t)y(t)=0
Principaux outils utilisés équations différentielles, formules de Taylor, séries numériques
fonctionsiquations-diffirentielles-liniaires

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00 MATH. [[ -- PSI

ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES,
ÉCOLES NATIONALES SUPÉROEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE,
DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNÏCATIÛNS,
DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINTE'TIENNE, DES MINES DE NANCY,
DES TÉLÉCOMMUNÏCAÏIONS DE BRETAGNE,
ÉCOLE POLYTECHNIQUE (FILIÈRETSI).

CONCOURDS D'ADMISSION 2000
MATHÉMATIQUES

DEUXIÈME ÉPREUVE
FILIÈRE PSI
(Durée de l'épreuve : 3 heures)

Sujet mis à la disposition des concours : ENSTIM, INT, TPE--BNP.

L'emploi de la calculette est interdit.

Les candidats sont priés de mentionner de façon très apparente sur la première 
page de la copie :
MATHEMATIQUES Il -- PSI.
L'énoncé de cette épreuve, particulière aux candidats de la filière PSI, 
comporte 5 pages.

Si un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, il le signale 
sur sa copie et
poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu'il est 
amené à prendre.

Le but de ce problème est d'étudier quelques propriétés de certaines équations 
différentielles du
type suivant :

(E) y"(t).+ (PU) W) = 0-

Première partie

L'objet de cette partie est l'étude de l'équation différentielle :

(EI) y"(t) +e"y(t) = 0-

1.1. Caractérisation d'une solution périodique :

Démontrer qu'une fonction f, définie sur toute la droite réelle, solution de 
l'équation différentielle
(E), est 2n-péfiodique si et seulement si elle prend, ainsi que sa dérivée f ', 
mêmes valeurs en 0 et en
27: :

f(0) =f(2fl), f'(0) =f'(2fl)

1.2. Construction d'une solution périodique :
Soit f une fonction 2fl-péfi0dique solution de l'équation différentielle (El) 
;_ soit c,,(/), n e Z, ses

-1/5-

coefficients de Fourier.
1 21EUR

pour tout entier relatif n : c,,(f) = ï
0

a. Démontrer que la fonction f est la somme de sa série de Fourier, 
c'est-à--dire que, pour tout réel

f(t) = E c,,(/) e'"'.

n=--oo

b. Exprimer les coefficients de Fourier de la fonction dérivée seconde f " de f 
en fonction de ceux
def. En déduire, à l'aide de l'équation différentielle, la relation de 
récurrence qui lie cn(f) à c,... (]).

c. Préciser la valeur du coefficient de Fourier c_1(f) ; en déduire la valeur 
de tous les coefficients
de Fourier de rang strictement négatif. Calculer les coefficients de Fourier de 
rang positif en fonction
de co (f). En déduire l'expression de la fonction f

1.3. Inégalité vérifiée par la fonction f et sa dérivée f ' :

a. Soit h un réel strictement positif ; établir une majoration du module des 
deux nombres
complexes C et D, définis ci--dessous par les relations :

C=f(t+h)--f(t)--hf'(t) ; D=f(t--h)--f(î)+hf'(1)-

en fonction de la norme de la convergence uniforme de la fonction f : Hf|| w = 
sup fil) |.
{

b. Déduire des deux inégalités obtenues la relation :

Hf' II., 5 2 llfHoe.
Deuxième partie

Soit ("n>»=o,1,z,... la suite des fonctions définies sur la droite réelle par 
la relation suivante :

unJÎ (prendre JÎ = 1,41).

Troisième partie
Le but de cette partie est d'étudier les zéros des solutions de l'équation 
différentielle suivante :
(Ex) y"(t) +e'y(t) = 0-
Dans toute cette partie y désigne une solution réelle de l'équation 
différentielle (E2).

[[L1. Eros de la fonction y :

a. Préciser la fonction y lorsqu'il existe un réel et tel que la fonction y et 
sa dérivée sont nulles en ce
point a :y(a) = O, y'(a) : 0 .

b. Soient a et b deux réels (a < b), z une solution réelle de l'équation différentielle suivante : (F) z"(t) + e" z(t) : 0. La fonction z est supposée s'annuler en deux points a et [3 de l'intervalle [a,b] (a S a < B 5 b) et être strictement positive sur l'intervalle ouvert ]a, [i [. Soit y une solution de l'équation différentielle (E 2). Soit H l'hypothèse : "la fonction y est strictement positive sur l'intervalle [a, fl]". Soit Wla fonction définie sur l'intervalle [a, fi] par la relation suivante : W(t) = y(t) Z'(t) --y'(t) Z(l)- Etudier les variations de la fonction Wsur l'intervalle [a, B ] ; en déduire que l'hypothèse H formulée ci-dessus est fausse. En conclure que, pour toute solution réelle z de l'équation différentielle (F), entre deux zéros consécutifs de la fonction 2 se trouve au moins un zéro de la fonction y. c. Déduire des résultats précédents que, pour tout réel 1, toute solution y réelle de l'équation différentielle E2 a au moins un zéro dans l'intervalle [r, 1 +75 exp(--%) ]. 111.2. Espacement des zéros dela fonction y : Soit y une solution réelle de l'équation difi'érenfielle E2, différente de la solution nulle. a. Soit f un zéro de la fonction y ; démontrer qu'il existe un intervalle ouvert ]r, r + c[, où 0 est un réel strictement positif sur lequel la fonction y n'est pas nulle. b. Soient deux zéros consécutifs a et B de la fonction y. Démontrer, en considérant une solution -3/5- réelle z de l'équation différentielle suivante : (G) z"(t) + e" z(t) = O, que les réels a et B vérifient l'inégalité suivante : N|'OE ). ,B--a27t exp(-- Quatrième partie L'objet de cette partie est de construire une fonction 'P solution de l'équation différentielle E2. Soit (vn )n=0,1'2'___, une suite de fonctions définies sur la droite réelle par la relation : _ <_-- 1) """ (n!) Lorsque la série de fonctions de terme général v" est convergente, soit 'P la fonction somme de cette série : \P(t) = 2 ("...e (n!)26 IV. 1 La fonction 'P est solution de l'équation différentielle E; : a. Etablir que, pour tout réel a, la série de terme général v,, (i) est uniformément convergente sur la demi-droite ]--OO, a]. b. Démontrer que la fonction 'P est une solution de l'équation différentielle (E2) définie sur toute la droite réelle. IV.2. Zéros de la fonction 'P : Démontrer, en utilisant des résultats des deuxième et troisième parties, que les zéros de la fonction 'P constituent une suite monotone croissante (t")n=0,1,2,...7 de réels : lo-->oe n--+--»oe

Cinquième partie

Le but de cette partie est d'établir des majorations des fonctions solutions de 
l'équation
différentielle :

(E) y"(t) + w(t)y(t) = 0.

V.1.Une inégalité :
Soient M un réel strictement positif (M > O) et a un réel. Soient f et g deux 
fonctions positives,

-4/5 -

défimes et continues sur la demi- droite [a, oe[, telles que, pour tout réel t 
de la demi-- droite [a, oe[,
l'inégalité ci--dessous ait lieu:

f(t) S M+ Ilf(x) g(x) dx.
Etablir, en considérant par exemple la fonction F, définie sur la demi-droite 
[a, oe[ par la relation :
F(t) = Ilf(x) g dx,
la propriété :
f(t) S Meprl g(x) dx).

Dans la suite le réel et est strictement positif (a > O) ; soit y une fonction 
réelle, définie et continue
sur la demi-droite [a, oe[, vérifiant l'équation différentielle (E) :

(E) Y"(t) +(P(ÙYU) = 0,

où (p est une fonction réelle, définie et continue sur la demi--droite [a, oo[, 
telle que la fonction
t ... t.(p(t) est intégrable sur la demi-droite [a,oe[. (l'intégrale [a t 
|(p(t)[dt existe).

V.2. Majoraüon de la fonction [y(t)l/t :
a... Déterminer une fonction affine A : t l--> A(t), définie sur la 
demi--droite [a, oe[, telle que, pour
tout réel t de cette demi--droite, la relation ci-dessous ait lieu :

M = A(t) -- [la --x>y(x> «p(x> dx.

b. Démontrer que la fonction j définie par la relation

j(t>-- -- y--S"

est bomée lorsque le réel t croît vers l'infini. C'est-à--dire : il existe deux 
réels strictement positifs
C et D tels que, pour tout t supérieur ou égal à C (t a C), il vienne : [y(t)| 
5 D t.

V.3. Limites de y'(t) et de y(t)/t :
Démontrer, en utilisant les résultats précédents que la fonction dérivée y' : t 
v--> y'(t) a une limite
lorsque le réel t croît vers l'infini ; soit 0 cette limite :

0 = lim y'(t).
t-->oe
b. En déduire que l'expression j(t) -- y(--) a pour limite 0 lorsque le réel t 
croît vers l'infini

FIN DU PROBLENIE

-5/5--