e3a Maths A PC 2006

Thème de l'épreuve Développement en série entière de fonctions composées et réciproques
Principaux outils utilisés calcul matriciel, coefficients du binôme, fonctions négligeables, développements limités, développements en série entière
algibreliniaire

Corrigé

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Concours ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE

Epreuve de Mathématiques A PC

durée 4 heures

' '

Si, au cours de l'epreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur
d'énoncé, d'une part il le signale au chef de salle, d'autre part il le 
signale-sur sa
' copie et poursuit sa composition en indiquant les raisons des initiatives 
qu'il est
amené à prendre.

, L'usage de la calculatrice n'est pas autorisé

partie I

Un entier naturel n > 2 étant fixé, on note lR[X] le R--espace vectoriel des 
polynômes à coefficients
réels et Rn[X] le sous-espace vectoriel des polynômes de degré au plus n.

On définit alors pour tout polynôme P = z pk X k de R[X] :
k;0

. n
---- le polynôme tronqué de P au degré n : Tn(P) : Z pk Xk;
k-O

---- le polynôme composé de P et X + X2 : 90(P) : z pk (X + X2)k.
k>0
On confondra tout polynôme P E R[X] avec sa fonction polynomiale réelle 
associée : a: l--> P ($)

1. (a) Établir que Tn' : P +--+ Tn(P) définit un projecteur de R[X].
(b) Déterminer l'image de Tn.
(c) Montrer qu'un polynôme P de R[X] appartient au noyau de Tn si et seulement 
si :

P(oe) OEî0 o(oe").

2. (a) Déterminer, pour tout P de R[X] une relation entre le degré de P et 
celui de 90(P).
(b) Prouver que 90 définit un endomorphisme injectif de R[X] ; 

< 5). (b) Montrer que, pour tout entier naturel n > 2, la matrice Mn est triangulaire inférieure, et expliciter son terme général mi,j lorsque 0 { j { i < n. 1 ' Tournez la page S.V.P 4. (a) Inverser la matrice M4. (b) Montrer que, pour tout entier naturel n> 2, la matrice M,, est inversible. Que peut- on en conclure pour l'endomorphisme (,on? . (c) Montrer que la matrice inverse de M... notée Q,, : [Qi,j]0 R une application admettant un développement limité d'ordre n > 2 en O, de partie régulière P E R,,[X] ; c'est--à--dire que : f(OE) = P(OE) + O(OE")- æ-->O (a) En utilisant éventuellement le 11°C, montrer que l'application ac 1----> f (a: + æ2) admet en 0 un déve10ppement limité d'ordre n de partie régulière go,,(P), c'est--à--dire que : f(æ + 5132) oeî0 T,,(P(oe + æ2)) + 0(æ"). (b) Si P = po + p1X + -- -- - + ann, déterminer à l'aide des notations de la partie 1, un calcul " Vmatr1ciel fournissant directement le développement limité d'ordre n de :c 1--> f (a: + 5172) en 0 a partir du vecteur colonne formé de po, . . . , p,, ; expliciter alors ce déve10ppement limité. 2. (a) Appliquer le Ill°b pour obtenir le déve10ppement limité d'ordre 4 en 0 de l'application : 1 1+OE+a:2° (b) Vérifier ce résultat par un calcul direct de déve10ppement limité que l'on détaillera. g:a:+----> 3. Soit une application f, somme d'une série entière de rayon de convergence R > O, fini ou non: * VoeEUR e.] R R[, =Î ,\ a:" (a ) Déterminer le plus grand ensemble ouvert Q C R tel que, pour tout oe EUR (2, la série numérique "EO )... (+ W) converge (il faudra distinguer différents cas selon les valeurs de R). N (b) Pour tout 33 EUR R et pour tout N E N, on pose : gN(oe) : nî: An (51: + 332)". Montrer que : =0 min( (lc, N) ... =î( z .,,_( £...) 71: k/2 (Dans une telle somme, 71 ne prkend que les valeurs entières entre les bornes indiquées.) (c) Soit, pour tout k E N : ..., _ Z )... (k ΰn) n= [9/2 Pour tout a: E R et pour tout N E N, on pose hN(æ) : }: ..., acl". Montrer que : ' ' k=0 N th(OE) --ÿN(OE)I < 2 lf\nl(âî2 + (TI)"- n=N/2 (d) Déduire de ce qui précède que, sur un intervalle a préciser, on a : f (a: + 5132) = 2 ,u.;, m'". Retrouver alors le développement limité d'ordre n en 0 de a: 1----> f(a: + 332) obtenu en II 1°b. 4. (a) En remarquant que 1 ---- 5123 = (1 ------- æ)(l + ZB + 1132), déve10pper en série entière au voisinage de 1 . W et préciser le rayon de convergence de cette série entière. ac ac () l'application g : a: 1----> (b) Utiliser ce résultat et celui de la question Il 3°d pour évaluer, selon k E N, les sommes : k S,: E <--1>"(kÎ...)-- n=k/2 partie III 1.- (a) Déterminer des intervalles ouverts ] et J, contenant 0 et aussi grands que possible, tels que a : sc 1----> u = a: + 562 définisse une bijection de 1 vers J. Exprimer alors af"1(u) pour U E J. (b) Montrer que cette fonction (1 :J ----> I est développable en série entière au voisinage de 0, +oo * et préciser le rayon de convergence de la série entière associée que l'on notera 2 [);EUR u'EUR . , k=0 (c) Montrer, a l'aide du 15°a, que les coefficients bo, b1, . . . , bn sont les termes de la deuxième colonne de Q,, = (M,,)'"' (colonne d'indice 1). (d) Calculer directement le déve10ppement en série entière de a"1(u) au voisinage de O et comparer les résultats obtenus à ceux résultant du I5°e. 2. On considère maintenant l'application oz : z +--+ w -- z + 22, définie sur le demi- plan ouvert II formé des z- ---- :1: + iy tels que (oe, y) E R2 et oe > -----1/2. On identifie @ a R2, si bien que en posant w = u + i ?} avec (u, @) EUR R2, 01 est aussi l'application (a:, y) +----> (u, @) définie sur l'ensemble II des (oe, y) de R2 tels que a: > --1/2. (a) Établir que lorsque 111 décrit @, les solutions dans C de l'équation z + z2 111 restent symétriques par rapport a un point fixe, puis montrer ensuite que l'application oz définit un %14difféomorphisme entre II et le plan @ = R2 privé d'une demi--dr0ite a préciser. (b) Soient dans II les droites D;,, d'équations oe : k (k E K, k > --1 / 2). Montrer que ces droites ont pour images par oz des paraboles d'axe Ou et toutes de même foyer F, a préciser. +00 3. On pose maintenant fi ( )= 2 b;., w"EUR lorsque cette série converge, les bk étant définis au III1°b. 16: 0 Montrer que, sur son disque de convergence, cette série a pour somme & 1(w). (On pourra considérer, sans le calculer, le développement en série entière au voisinage de 0 de l'application w 1--> (6(w))2 + fi(w) -- w.) Æg@JÆJLÆÀ_M--QÀ ; r 1