e3a Maths 1 MP 2020

Thème de l'épreuve Cinq exercices indépendants
Principaux outils utilisés probabilités, variables alétoires, suites et séries de fonctions, intégration, topologie des espaces vectoriels normés, suites complexes, espaces euclidiens, algèbre linéaire en dimension infinie
Mots clefs Cesàro, indépendance, orthogonal de Rn-1[X], loi géométrique, application linéaire en dimension infinie, isométrie, équivalence de normes, fraction rationnelle, pôle
probabilitis

Corrigé

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SESSION 2020 \( D MP8M

NS
e3a

POLYTECH

ÉPREUVE SPÉCIFIQUE - FILIÈRE MP

MATHÉMATIQUES

Jeudi 7 mai :14h-18h

N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la 
précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur 
d'énoncé, il le signalera sur sa copie
et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives 
qu'il a êté amené à prendre.

RAPPEL DES CONSIGNES

«_ Utiliser uniquement un stylo noir ou bleu foncé non efjaçable pour la 
rédaction de votre composition ; d'autres
couleurs, excepté le vert, peuvent être utilisées, mais exclusivement pour les 
schémas et la mise en évidence

des résultats.
° Ne pas utiliser de correcteur.
«_ Écrire le mot FIN à la fin de votre composition.

Les calculatrices sont interdites

Le sujet est composé de 5 exercices indépendants.

1/4
Exercice li.

Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes, à valeurs dans N et 
telles que :
VkREN, P(X =k) =P(Y =D = pq

où p E]0, If et g = 1 -- p.
1. Vérifier que l'on définit ainsi des lois de probabilité.
2. Justifier que la variable aléatoire X possède une espérance et la calculer.
3. Calculer P(X = Y) et P(X < Y). 4, Déterminer la loi de la variable aléatoire S = X + Y. Exercice 2. n | x Pour tout réel x et tout entier naturel n non nul, on pose : P,(x) = IE ch (=) k=1 e' +e ! 2 1. Montrer que pour tout x réel, la suite (P,(x)),aw est croissante. où VER, ch(f) -- 2. Déterminer l'ensemble J des réels x pour lesquels la suite (P,(x)),aw: est convergente. On pourra utiliser la suite (In(P,(x)) he: 3. Soit x EUR J. On note w(x) la limite de la suite (P, (x) ser. 3.1. Étudier la parité et la monotonie de la fonction & sur J. 3.2. Démontrer que la fonction 4 est continue sur J. Ï Ï 4.1. Prouver que la fonction fr ------ est intégrable sur R et calculer [ --, ch(f) r Ch On pourra utiliser un changement de variables. Ï 4.2. En déduire l'intégrabilité de la fonction --. p Exercice 3. QUESTIONS DE COURS 1. On considère le trinôme du second degré à coefficients complexes aX° + bX + c dont on note s} et s> les racines.

Donner sans démonstration les expressions de a; = $, + s, et de oc; = 5,52 à 
l'aide des coeffi-
cients a, bet c.

2. Soient a et b deux réels et (4,),ew une suite réelle définie par w EUR KR, 
#, EUR KR et la relation de
récurrence :

VnEN, uy:55 = au,:1 + bu,

On note r, et r, les racines dans EUR de l'équation caractéristique associée à 
cette suite.
Soit n EUR N. Exprimer #, en fonction de r;, ñ et ñn.

On sera amené à distinguer trois cas et 1l n'est pas demandé d'exprimer les 
constantes qui
apparaissent en fonction de #, et de u1.

2/4
+ © 2% © *% %

On note & l'ensemble des suites réelles x = (x,),-7 indexées par Z telles que 
les sous-suites (x, yen
et (X_y)nen convergent.

On admettra que l'ensemble Æ des suites réelles indexées par Z est un R-espace 
vectoriel.
L'endomorphisme identité de l'espace E sera noté 1dg.

On définit les applications S et T de EUR dans E par :

Vxe®, S(x) =z, avec VneZ, z =x;
et

Vxe, T(x) = y, avec VneZ, y, = Xy-1 + Xp.

. Donner un exemple de suite non constante, élément de EUR.

. Montrer que EUR est un sous-espace vectoriel de l'espace vectoriel E.

1

2

3. Prouver que si une suite x est dans , elle est bornée.

4, Montrer que T est un endomorphisme de EUR. On admettra qu'il en est de même 
pour S.
5

. SoientF={xeé, VNneZ, x, =x.,}) et G={xe 6, NneZ, x, = --x ,}.
Montrer que F et G sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de EUR.

ON

. Étude de l'endomorphisme S
Prouver que S est une symétrie de EUR dont on précisera les éléments 
caractéristiques.

I

. Étude de l'endomorphisme T
On rappelle qu'une suite x est dans EUR lorsque les deux sous-suites (x,)sen et 
(X_»)nen Sont
convergentes.

7.1. Soit À un réel. Montrer que si À &# {--2, 2}, Ker(T -- Aid) = {04} où 04 
désigne le vecteur
nul de EUR.

On pourra utiliser les questions de cours.
7.2. L'endomorphisme T est-il injectif ?
7.3. Déterminer Ker(T -- 21d;) et Ker(T + 21d).
7.4. Déterminer alors l'ensemble de toutes les valeurs propres de 
l'endomorphisme T..

8. On munit # de la norme infinie : si x EUR EUR, [xl = Sup {x;,|.
nez

+00
n + --n
Soit N l'application qui à tout élément x de #, associe N(x) = > Ro ,
n=0
8.1. Vérifier que pour tout x de &, N(x) existe.

8.2. Démontrer que l'on définit ainsi une norme sur l'espace EUR.
8.3. Montrer que S est une isométrie de l'espace vectoriel normé (&, N). 
Est-elle continue ?
8.4. Prouver que dans cet espace normé, les sous-espaces vectoriels F et G sont 
des fermés.

8.5. Les deux normes || || et N sont-elles équivalentes ?

3/4
Exercice 4.

Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on note E = KR,[X] et on 
pose, pour tout couple
(P,Q) EUR E",

1
< P,O>=- [ P(HO(P) dr.
0

1. Démontrer que l'on définit ainsi sur E un produit scalaire.
Dans la suite de cet exercice, E est l'espace euclidien R,[X] muni de ce 
produit scalaire.

2. Soit F un sous-espace vectoriel de E de dimension p. Donner sans 
démonstration la dimension
de F--.

3. On prend dans cette question n = 2.
Déterminer une base du sous-espace (R;[X1)"_.

4, On revient au cas général : n > 2 et soit LE (R,_,[X]) non nul.

4.1. Déterminer le degré de L.

1
4.2. On pose, lorsque cela est possible, pour x réel : &(x) = [ L(r) r° dr.
0

4.2.1. Montrer que w est une fonction rationnelle.

4.2.2. Déterminer les zéros et les pôles de &. Donner pour chacun son ordre de 
multiplicité.
On pourra examiner les degrés du dénominateur et du numérateur de la fonction 
ra-
tonnelle ©.

4.2.3. En déduire une expression de 4, à une constante multiplicative près, 
faisant apparaître
le numérateur et le dénominateur sous forme factorisée.

4.3. En utilisant une décomposition en éléments simples de la fonction 
rationnelle &, donner
une base de (R,_:[X1)_.

Exercice 5.

Soit (w,),ew: une suite réelle convergente de limite EUR.
Pour tout n EUR N°", on définit sur [ 0, 1] la fonction en escalier jf, par :

VkeÏ1,nl, vie a fn) = wr et fl) = w,.

1
1. Déterminer [ fn(®) df.
0

2. Prouver que l'on a pour tout f EUR [ 0, IT, ff) = wiw1+1 où [x] désigne la 
partie entière du réel x.

3. En déduire pour tout f EUR [ 0, 1], la valeur de lim f,(r).
n-- +00

Ï
4. Prouver alors que l'on a : lim -- > Wy = L.

+ © 2% © *% %

FIN

4/4

IMPRIMERIE NATIONALE - 201155 - D'après documents fournis